Vous savez décoller, faire un tour de piste et atterrir...
Vous savez aussi vous diriger vers une balise...

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Lors de tous vos essais vous avez pu vous rendre compte qu'il n'est pas évident de maintenir un cap, de respecter un taux de montée et de rester stable à une certaine altitude.
C'est vrai, ce n'est pas simple mais il faut absolument vous entraîner pour y arriver.
Faites le en choisissant une météo clémente, sans aucun vent...
Puis pour corser un peu l'exercice, choisissez de faire exactement les mêmes exercices avec un vent arrière, un vent debout (c'est à dire venant vers vous) et pour finir avec un vent traversier (un vent de côté).
Vous allez voir, le vent complique encore plus la tâche de toutes ces opérations de maintien de cap, de maintien d'altitude...
C'est la raison pour laquelle, bon nombre de pilotes se font aider par "Georges", le pilote automatique.

Un peu de respect, "Georges", le bon valet est presque centenaire maintenant !
En effet dès 1914, le premier pilote automatique qui assurait la tenue d'altitude et de cap fut développé par Lawrence Sperry (1892-1923) à partir de l'invention du gyroscompas faite par son père Elmer Ambrose Sperry (1860-1930). Le gyrocompas est un gyroscope à deux degrés de liberté qui permet de conserver une référence de cap de façon beaucoup plus précise qu'un compas magnétique.

Depuis, pour alléger le travail du pilote, le développement du pilote automatique (PA) n'a fait qu'évoluer et de nombreuses fonctions sont prises en compte. Maintenant les PA gèrent toutes les commandes de vol : la profondeur, les ailerons, la direction et même la puissance délivrée par les réacteurs.

Tous les appareils d'aéroclub possèdent maintenant un pilote automatique.

Pour notre première prise en main d'un PA, nous allons étudier le pilote automatique du Cessna...